“Le changement est la vie...”
l'intelligence est anticipation.
Economie mondialisée, révolution technologique permanente et crise économique récurrente, rupture énergétique et crise écologique, mutation du modèle capitalistique*, émergence d’une économie de la connaissance fondée sur les nouvelles technologies, émergence d’une économie verte … Pour évoluer dans ce monde devenu global, multi-dimensionnel et instable, l’intelligence demeure le meilleur atout des organisations.
L’évolution de la réglementation (modernisation de l’administration et harmonisation européenne), l’évolution du cadre normatif (OMC, Union Européenne, filières professionnelles) et surtout celle, en constante accélération, des technologies de l’information, sont autant de facteurs qui conduisent les professionnels à une remise en question permanente de leur organisation et de leur pratique.
L’existence d’espaces numériques regorgeant de ressources fonctionnelles ou informationnelles toujours plus riches et nombreuses place les entreprises face à de nouveaux impératifs : exister et maîtriser sa représentation dans l’espace public (visibilité et e-réputation), identifier et exploiter l’information à valeur stratégique (veille commerciale, veille stratégique, veille juridique), intégrer les meilleurs pratiques et optimiser ses processus métiers (veille technologique, normative et sectorielle).
Ce contexte interconnecté et dynamique impose aux organisations des changements constants : c’est pourquoi l’agilité est devenue la vertu cardinale de l’entreprise du 21ème siècle. L’organisation agile se caractérise par son interopérabilité, sa capacité à anticiper, sa réactivité et sa souplesse organisationnelle.
* vers un capitalisme cognitif ? Voir notamment à ce propos les travaux de l’économiste Moulier-Boutang
Le développement des technologies de l’information représente un enjeu stratégique majeur pour l’ensemble des acteurs économiques : pour les États d’abord, ces technologies sont le sésame ouvrant l’accès au marché mondial (MAP* de l’OMC) d’une part, et à une « nouvelle économie » fondée sur l’innovation et ces mêmes technologies d’autre part.
Dans l’intégration à grande échelle des technologies de l’information se joue donc la compétitivité des acteurs économiques nationaux dans un contexte concurrentiel élargi, mais aussi leur capacité future à investir cette économie émergente qui est une économie « du savoir et de l’innovation ».
C’est pour faire face à ces enjeux que la France a initié en 1998 la réforme de son administration, laquelle organise le passage d’une administration de papier à une administration électronique : le terme « dématérialisation » est définitivement entré dans le langage courant et s’applique désormais à nombre de prodédures (appels d’offres, déclarations fiscales, paiement TVA, immatriculation des entreprises, etc.).
Les technologies informatiques permettent de réaliser des économies de gestion substantielles, mais elles apportent également de la visibilité aux décideurs et de la souplesse dans l’exécution des táches de traitement de l’information (traitement automatisé ou semi-automatisé, contraction des délais, traitement délocalisé, reláchement des contraintes horaires).
La dématérialisation d’un processus métier vise à l’augmentation de l’efficience des agents au sein des établissements publics ou privés et à une amélioration qualitative pendante des services rendus par ces organisations. Elle renforce la compétitivité des entreprises et de l’économie nationale à l’heure de la mondialisation.
Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) agissent sur les contraintes matérielles ou environnementales d’usage pour les aténuer ou les faire disparaître : éloignement, temps de traitement, disponibilité, langue, etc…
Elles bouleversent en profondeur nos organisations depuis plus de 20 ans … en y apportant l’innovation.
Pour tirer profit de l’innovation technologique ou se mettre en conformité avec leurs partenaires économiques ou avec la réglementation, les entreprises doivent en effet faire évoluer leur système d’information et bien souvent repenser leur organisation.
A l’heure d’Internet et du tout numérique, les systèmes d’information s’ouvrent pour devenir « interopérables ». On parle aujourd’hui d’entreprise « étendue » ou « communiquante » parceque les organisations sont, quelle que soit leur taille, confrontées à de nouveaux enjeux et à de nouvelles exigences qui en redessinent les contours :